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Innovation Weekly #15

Cette semaine dans innovation Weekly #15
> Elon Musk nous declare sa flamme
> Visite de Energy Formation l’école de formation de GRDF
> Le Podcast, avenir de la pub
> Le Forum de Davos invente les métiers de l’avenir
> On me tire les cartes pour trouver un emploi

Le vrai Drax dirige SpaceX

1. Forbes

Le magazine Forbes a décerné le palmarès des « under30 Made in France » : les jeunes talents de moins de 30 ans qui posent les jalons de l’économie de demain.

Le « bataillon » de jeunes entrepreneurs, artistes ou sportifs sélectionné atteste du dynamisme du « savoir-faire » hexagonal.

Ce « cru » 2018 abrite ainsi en son sein 18 hommes et 11 femmes. Si l’on peut déplorer, à l’instar d’autres palmarès, l’absence stricte de parité, la richesse des profils sélectionnés, atteste néanmoins de la qualité et de l’excellence de ce millésime.

2. GRDF

Lors d’Innovation Weekly 09,  j’avais interviewé jean-Louis Godon – responsable de l’innovation – par téléphone parce que GRDF avait remporté le prix innov’acteur de l’innovation participative réinventée.

J’ai été invité à le rencontrer de visu pour visiter avec Franck Deboosere (Appui Management / Formateur Concepteur) leur école de formation ENERGY FORMATION.

Une usine à gaz

3. Elon Musk tourne Zorin ou Drax

Vous le savez sans doute mais au delà de spaceXTesla, ou solar city, Musk a aussi une entreprise appelée The boring company qui propose de résoudre les problèmes de circulation urbaine en créant des tunnels à plusieurs niveaux sous les villes Oui, faillite annoncée sous 3 ans.

Comme à son habitude, l’idée que propose Elon Musk n’est pas de faire du nouveau mais d’améliorer ce qui existe déjà en accélérant la vitesse de percement des tunnels et en réduisant leurs coûts de construction par 10 quand aujourd’hui creuser un tunnel coute jusqu’à 1 milliard d’euro du kilomètre. Vaut mieux savoir lire une carte.

L’entreprise The boring company qui provient d’un jeu de mot (un peu moisi) entre ennuyer et percer a été lancé un peu comme Neuralink. Comme s’il avait eu cette idée en se levant avant d’en faire un tweet un matin et une entreprise l’après-midi.

elon musk lance flamme

Quand l’année dernière il a lancé la vente de casquette portant le logo «The boring company». Il a partagé sur Twitter que s’il vendait 50 000 casquettes, le prochain objet en vente serait un lance-flamme.

Un lance-flamme Ah ah la bonne blague.

Sauf que cette semaine, il a partagé un lien pour précommander ce lance-flamme qui poeut-être à vous en avril pour 500 dollars.

Ce qui fait peur est qu’il a vendu le stock de 20 000 lance-flammes en 48 heures ! Ca fait 10 millions de dollars de lance-flammes !!!

J’aimerai continuer à croire que c’est une blague de mauvais goût mais déjà l’état de Californie souhaite l’interdire.

Alors en france évidemment même pas en rêve que ce soit légal et les quelques inconscients français qui en avaient commandé ont rapidement annulé leur commande.

Par contre, aux US – le pays ou les kinders surprises et les galettes des rois sont interdites car on ne peut pas mettre d’objet non comestible dans de la nourriture – c’est autorisé tant que – comme le précise Musk dans un tweet – la flamme ne dépasse pas 3 mètres.

3 mè!res ! Mais toujours pas de galette des rois.

Quelle est son idée ? Jouer au milliardaire visionnaire un peu excentrique ?

Il avait lui même partagé sur twitter «qu’un lance-flamme était une très mauvaise idée» avant de compléter son tweet en écrivant «Sauf si vous voulez vous amuser». Sur instagram, il a même partagé une vidéo de lui précisant de ne pas faire la même chose en courant après une personne avec son lance-flamme allumé. Et ça le fait marrer ce beauf.

Il a également dénoncé – toujours sur Twitter – la rumeur qu’il est en train de secrètement organiser une apocalypse de zombie pour vendre plus de lance-flammes en répondant que de toute façon «il faudrait des millions de zombie, où pourrais-je avoir une usine suffisamment grande ?»

On dirait qu’il continue à distraire le public pour faire oublier qu’il n’y a toujours pas de Tesla model 3 livrée et que les retards et les ennuis de financement s’accumulent dans toutes ses entreprises…

4. Le Podcast, le prochain eldorado pour publicitaires ?

Le nombre de postcasts en France est en train d’exploser et que les chiffres d’audience n’a rien à envier à ceux des podcasts américains les plus populaires.

Rien que sur la tech visitez radiovillageinnovationStudio 404 (avant le Cancel collectif) ou l’apéro du captain.

Si en France, nous n’avons pas de montant précis des revenus publicitaires générés grâce au podcast nous savons grâce à kantar qu’il y a 1 millions d’impressions en 2017, soit 1/4 de plus que 2016.

Ce sont aux états-unis que l’on trouve un montant qui donne vaguement une idée de ce qu’il se passe avec 200 millions d’euros de revenus publicitaires en 2017 –  à mettre en rapport avec les 83 milliards de budget publicitaire pour l’année dans le pays.

Un marché qui a progressé de 83% en un an

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Et les choses vont continuer à s’accélérer car depuis décembre 2017 Apple a lancé son service d’analyse de podcast, Google va bien finir par lancer sa propre plateforme (ce qui a été fait en juin)  et nous savons maintenant que 90% des auditeurs écoutent un podcast (en tout cas ceux qui ont IOS 11, parce  qu’en dessous le système d’analyse de Apple ne fonctionne pas) jusqu’à la fin et que que très peu passent les pubs.

Et ces chiffres sont stables quelque soit la longueur de l’émission ! Même ceux qui passent la pub restent engagés. Pas bonne nouvelle car ça va encourager Tim ferris à continuer de mettre 10mn de pubs et de publier des podcasts de 2 heures.

Il semblerait même que les podcasts plus longs ont plus d’engagement que les podcasts plus courts. Il n’y a pas de Sweet spot heureusement donc tout le monde ne va pas faire comme Youtube à viser un temps spécifique 3 ou 8mn même si un Podcast de 45mn semble être une bonne durée.

Les publicitaires qui avaient déjà idée que le Podcast était un média intime – puisqu’il est très souvent écouté dans les transports ou en faisant du sport – ont maintenant la preuve de l’engagement des auditeurs. Attendez vous donc à :

> 1 Voir de plus en plus de podcast et
> 2 De plus en plus de pub.

A sujet, je vous demande un petit service, si vous écoutez des podcast en Français, en Anglais ou en Swahili pourriez-vous en mettre le nom dans les commentaires pour les faire découvrir à cette petite communauté.

Je vous en remercie chaudement d’avance !

5. les Métiers de l’avenir

Selon l’Institut pour le Futur, 85% des emplois de 2030 n’existent pas encore !

D’après le WEF (Forum Economique Mondial) que l’on connait en France sous le nom de forum de Davos, 65% des enfants qui entrent en école primaire aujourd’hui exerceront plus tard un métier qui n’existe pas encore. Plus préoccupant, 3 milliards de personnes seraient incapable de suivre une formation leur permettant de rattraper le reste de la population active !

Pour corriger le tir le World Economic Forum propose 3 choses :

les métiers de l'avenir
les métiers de l’avenir selon le “WEF”

> 1 La première, la plus attendue. Transformer le système éducatif avec une exposition plus tôt au monde de l’entreprise, des formateurs professionnels, plus de compétences digitales et une révision de la formation tout au long de la vie. La France travaille sur ces sujets depuis de longues années mais il faut bien commencer par quelque part.

> 2 Faciliter la transition vers le nouveaux monde du travail. Sujet à la mode en ce moment vu du nombre de conférences sur ce sujet. Alors que nous ne savons pas si les IA et l’automatisation vont vraiment détruire le monde du travail, tout le monde est d’accord pour dire que nous sommes dans une phase de transition que les politiques devraient faciliter : mise à jour des projections sociales, apprentissage des adultes et re-skilling (reconstruction de compétence) et des services de retour à l’emploi plus proactifs

> 3 Développer l’économie du Care. Vous trouverez ici un article définissant le CARE, c’est à dire l’attention personnelle facilitant  l’amélioration du bien-être comme le développement du babysitting, valoriser le travail bénévole, créer de nouveaux moyens de provisionner l’accès aux soins.

Cette année il a été à plusieurs reprises question de l’avenir du travail et de l’éducation. A cette occasion, l’agence AKQA a demandé à Florian de Gesincourt d’écouter les différentes tables rondes et de dessiner les métiers qu’imaginaient les panelistes.  Au moins pendant ce temps là il arrêtera de ruiner les dessins animés de notre enfance.

  • Ingénieur de blockchain bancaire qui surveille des bouées mineures de bitcoin alimentées grâce à l’énergie marémotrice et qui permettent à des gens n’ayant pas de compte bancaire d’accéder à des services bancaires sécurisés.
  • Conservateur d’identité nationale : Une personne qui scanne en 3D les endroits représentant l’identité nationale pour les préserver digitalement pour toujours.
  • Ethicien des technologies publiques : Un chercheur payé par le gouvernement qui evalue les nouvelles technologies  pour décider si elles sont approprié pour un usage public.
  • Robot chirurgien isolé : Une IA qui prodigue des soins à des patients situés dans des endoits isolés grâce à des robot connectés en 5G.
  • Imprimeur de superstructure : La personne qui supervise la constructions des structures réalisées en impression 3D.

Si la plupart de ces métiers semblent romantiques voir farfelus, la représentation qui a été faite par Florian de Gesincourt est loin d’être déconnante >  2 hommes, 3 femmes et 1 robot.

Mais surtout, tous ces métiers sont positifs, résolvent des problèmes actuels et donnent du sens à ceux qui les font.

Dans cette ère de changements fulgurants, où l’innovation ne se contente pas de frapper à la porte mais la défonse à coup d’épaule, les entreprises, les leaders visionnaires, et les créateurs de contenu comme les podcasts sont plus que jamais les architectes de notre avenir.

Les initiatives d’Elon Musk, malgré leurs apparences parfois extravagantes, sont des rappels puissants que le futur est forgé par ceux qui osent perturber le statu quo. Dommage que l’avenir “post-apo” à la Cybertruck me débect.

Que ce soit à travers l’audace des jeunes talents reconnus par Forbes ou les réflexions avant-gardistes du Forum de Davos, nous sommes témoins de la naissance d’une nouvelle économie – une économie qui valorise l’audace, la créativité et, surtout, l’engagement envers la transformation et le progrès.

Alors que nous nous penchons sur l’avenir avec curiosité et parfois une pointe d’anxiété, ces histoires et ces discussions façonnent notre perception de demain. Elles nous interpellent sur notre propre rôle dans cette évolution. Serons-nous les spectateurs, les critiques, ou les acteurs de ce monde en mutation ? Les métiers de demain, encore inconnus, seront le fruit de notre imagination collective et de notre volonté d’innover. En fin de compte, l’innovation n’est pas seulement ce que nous faisons ou créons ; c’est une expression de qui nous sommes et de ce que nous aspirons à devenir. L’Innovation Weekly #15 n’est pas qu’une simple compilation d’actualités ; c’est un chapitre de l’histoire humaine en cours d’écriture, un chapitre où chaque lecteur est invité à devenir co-auteur et à inventer les métiers de l’avenir.

Innovation Weekly #15. Les infos de l’innovations à ne pas manquer : Avenir du travail, Elon musk, l’avenir du travail, Podcast et GRDF.

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